Cette semaine marquent le retour des matchs de qualification pour la Coupe du Monde 2026, avec une série de duels cruciaux qui façonneront la route vers le tournoi mondial. Alors que certaines équipes ont déjà bien entamé leur campagne, d’autres débutent cette semaine leur combat pour décrocher une place sur la plus grande scène du football. Voici comment fonctionnent les qualifications et les confrontations les plus intéressantes à suivre.
Une Coupe du Monde élargie : plus de places pour l’Europe
L’une des principales nouveautés est l’élargissement du tournoi. Pour la première fois depuis 2014, la Coupe du Monde ne comptera pas 32, mais 48 équipes. Cette extension a un impact direct sur les pays européens, puisque le nombre de places réservées passe de treize à seize. En théorie, cela rend la qualification un peu plus accessible qu’auparavant. L’objectif des Diables Rouges est clair : se qualifier pour une phase finale de Coupe du Monde pour la quatorzième fois.
Le format de qualification en Europe
Comme à son habitude, l’UEFA organise une phase de qualification incluant toutes les nations européennes, à l’exception de la Russie. Cette phase s’étend sur plusieurs mois. Douze groupes de qualification sont formés, chacun comprenant quatre ou cinq équipes. Le principe est relativement simple, avec toutefois une particularité importante : les douze vainqueurs de groupe se qualifient directement pour la Coupe du Monde. C’est la voie la plus convoitée par chaque pays, y compris la Belgique.
Les équipes classées deuxièmes conservent une chance grâce aux barrages. Au total, seize nations participent à cette phase : les douze deuxièmes de groupe, ainsi que quatre équipes supplémentaires issues de la Ligue des Nations, parmi celles qui n’ont pas terminé dans le top deux de leur groupe qualificatif. Ces seize équipes s’affrontent lors de matchs aller-retour. Pour décrocher une place via cette voie, il faudra donc éliminer deux adversaires.
Jeudi 4 septembre
Jeudi, la Belgique se déplace au Liechtenstein. Les Diables Rouges ont connu un début de campagne difficile, avec un match nul face à la Macédoine du Nord et une victoire étriquée contre le pays de Galles, ce qui les place troisièmes de leur groupe avec quatre points en deux matchs. Pour assurer leur participation à la Coupe du Monde, les Belges devront montrer plus de conviction et enchaîner les victoires. Le Liechtenstein représente une belle opportunité pour prendre de l’élan, puisque la principauté n’a remporté qu’un seul match depuis 2020. Et bien que la star Romelu Lukaku soit forfait sur blessure, la sélection belge est par ailleurs au complet et prête à engranger les points nécessaires.
Au même moment, les Pays-Bas affrontent la Pologne. L’équipe néerlandaise a bien débuté avec des victoires contre la Finlande et Malte. Certes, pas les adversaires les plus redoutables, mais la Finlande a réussi à battre la Pologne et occupe actuellement la première place du groupe. La Pologne, quant à elle, s’est imposée face à la Lituanie et Malte. On s’attend donc à une rencontre passionnante entre deux grandes nations, avec l’avantage du terrain pour les Néerlandais à Rotterdam.
Vendredi 5 septembre
L’Ukraine et la France entament cette semaine leur campagne de qualification. Leur groupe, qui comprend également l’Azerbaïdjan et l’Islande, n’a pas encore vu de matchs disputés ni de points attribués. La France est considérée comme la grande favorite, grâce à ses résultats récents et à la profondeur de son effectif. L’Ukraine, en revanche, sort d’une année mitigée : une défaite 2-4 face au Canada, mais aussi une victoire récente 2-1 contre la Nouvelle-Zélande.
Dimanche 7 septembre
Quelques jours plus tard, la Belgique rejoue, cette fois contre le Kazakhstan. Si les Diables Rouges battent le Liechtenstein, la pression sera moins forte, mais les supporters attendront tout de même une victoire. Sur le papier, le Kazakhstan n’est pas le plus redoutable des adversaires, même s’il peut créer la surprise. La Belgique part donc grande favorite. En cas de faux pas contre le Liechtenstein, ce match deviendrait toutefois d’une importance capitale.
Également dimanche, la Turquie affronte l’Espagne. Les Espagnols sont les favoris évidents, mais les Turcs peuvent se montrer redoutables, surtout avec l’avantage du terrain dans l’ambiance bouillonnante d’Istanbul. Le problème de la Turquie reste l’inconstance, avec des résultats récents en dents de scie. L’Espagne, de son côté, est invaincue lors de ses cinq derniers matchs et a remporté les trois dernières confrontations directes sans encaisser le moindre but.
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