Le samedi 26 août, le Tour d’Espagne, également connu sous le nom de Vuelta, débute dans la métropole espagnole de Barcelone. Trois semaines plus tard, le dimanche 17 septembre, le vainqueur sera couronné dans la capitale Madrid.
La Vuelta
La Vuelta est le Tour d’Espagne, et c’est donc logiquement sur le sol espagnol que se déroule l’essentiel de l’action. Toutefois, cette année, d’importantes arrivées sont prévues en Andorre (Arinsal) et en France (Tourmalet). Pour cette 78e édition de la Vuelta, les coureurs parcourront 21 étapes, sur une distance totale de 3153,8 kilomètres. La première étape est un contre-la-montre par équipes. Au total, 22 équipes et 176 coureurs prendront le départ de cette étape. Cette étape est encore assez plate, mais cela va bientôt changer.
Le parcours s’annonce prometteur pour les grimpeurs. Au total, il y a neuf arrivées en montée. La première véritable étape de montagne aura lieu le troisième jour, lorsque le peloton se dirigera vers les Pyrénées espagnoles. La montée n’est pas terrifiante, mais le danger est dans la queue : deux ascensions consécutives, d’abord le Coll d’Ordino (17,3 kilomètres à 7,7 %) et ensuite l’arrivée à Arinsal (dans le pays d’Andorre).
Une montée impressionnante nous attend également lors de la 6e étape. L’arrivée se fera ensuite sur le Pico del Buitre, après une montée de 10,9 kilomètres à une moyenne de 8 %.
Avec un seul jour d’intervalle, une étape sprint d’environ 201 kilomètres, une autre étape de montagne suivra. Et pas n’importe laquelle : les coureurs devront monter et descendre toute la journée lors de la 8e étape, avec cinq ascensions classées. L’arrivée aura lieu sur le Xorret de Catí, après 3,9 kilomètres à une pente moyenne de 11,4 %, avec des passages à plus de 20 %.
Lors de la treizième étape, le vendredi 8 septembre, les coureurs s’attaqueront au mythique col du Tourmalet. Ceux qui ont survécu à cette étape ont droit à une autre étape de montagne dès le lendemain, et quelques jours plus tard, le cauchemar de l’Altu de L’Angliru se profile déjà à l’horizon. Cette montée de 12,4 kilomètres à 9,8 % est une arrivée redoutée par les grimpeurs et les non-grimpeurs.
Soudal-Quick Step
Le jeune Remco Evenepoel peut-il réitérer sa performance de l’année dernière ? Son maillot arc-en-ciel du contre-la-montre témoigne en tout cas d’un niveau très élevé. On ne peut pas non plus oublier sa victoire dans la Clasica San Sebastian. Evenepoel aborde la Vuelta dans une forme incroyable, qu’il voudra également mettre à profit.
Pour Remco Evenepoel, la 10e étape du mardi 5 septembre sera cruciale. Il devra ensuite faire ses preuves dans le seul contre-la-montre individuel, dans les rues de Valladolid. Espérons qu’il n’y aura pas de répétition du Giro, la manche italienne à laquelle il avait dû renoncer après un contrôle positif au COVID. Le Slovène Primoz Roglic avait alors réussi à s’imposer.
Les coéquipiers d’Evenepoel sont également déjà connus : l’équipe Soudal-Quick Step l’envoie en Espagne avec Pieter Serry et Louis Vervaecke, deux Belges qui l’ont déjà accompagné au Giro. Pour relever le niveau de l’escalade, l’équipe emmène Jan Hirt, Mattia Cattaneo et James Knox. En outre, nous verrons également Andrea Bagioli et Casper Pedersen à l’œuvre.
Jumbo-Visma
Primoz Roglic, vainqueur du Tirreno-Adriatico, du Tour de Catalogne et du Tour d’Italie, semble prêt à affronter Remco Evenepoel. Il a également remporté le Tour de Burgos samedi dernier, confirmant ainsi son excellente forme. Le Slovène a déjà remporté la Vuelta à trois reprises, mais a dû abandonner l’année dernière à la suite d’une lourde chute.
Roglic formera un duo solide avec Jonas Vingegaard. Le Danois a récemment remporté le Tour de France, ce qui le place automatiquement dans la course à la Vuelta de cette année. L’équipe s’est donné pour mission de remporter les trois grands tours en une saison.
Ils seront rejoints par : Sepp Kuss, Wilco Kelderman, Robert Gesink, Dylan van Baarle, Attila Valter et Jan Tratnik. Dans les montées, ce sont surtout Kuss et Kelderman qui devront faire leurs preuves.
Autres challengers
Qui d’autre peut se mesurer à Remco Evenepoel ? Les noms d’Enric Mas et de Juan Ayuso ne manqueront pas d’être cités. Respectivement deuxième et troisième de l’année dernière, ils sont tout à fait prêts à faire mieux cette année. Mas a abandonné le Tour dès la première étape et peut donc aborder la Vuelta en toute sérénité.
Le jeune Espagnol Ayuso ne serait que trop heureux de remporter une nouvelle victoire pour son pays d’origine. Il a fait ses débuts l’année dernière et a immédiatement terminé troisième. Il reste donc à voir s’il peut maintenir ce niveau cette année.
